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1938 Stefan Rejer et sa famille

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La famille Rejer en 1938, avec Stephan Rejer décoré de ses médailles au 1 er plan au milieu, trois de ses quatre fils (à gauche) et un derrière lui et trois filles, (à droite), ainsi que ses petits enfants devant lui. Photo DR1 /1

Né le 30 août 1867 à Koscian en Pologne. Stéphane Rejer vient à l’âge de 19 ans dans la Ruhr pour y exercer le métier de mineur. Dès cette époque il s’occupe activement de la situation de ses compatriotes exilés comme lui et il se heurte à l’intransigeance allemande. Aussi est-il souvent inquiété, poursuivi, condamné même, et n’évite-t-il la prison qu’en s’enfuyant en France avec sa famille.

En 1923, il réalisait son rêve en créant l’Union des sociétés polonaises

Venu dans le Nord en 1910, tout en exerçant son métier, il continue auprès de ses camarades polonais son œuvre de soutien moral comme dans la Ruhr.

Chassé une seconde fois par les Allemands en 1914, lors de l’invasion du Nord, il vient comme réfugié à Roche-la-Molière, au mois d’octobre. La guerre lui donne l’occasion de travailler davantage pour la cause polonaise, dont il voit déjà la résurrection. Aussi est-il un des promoteurs des volontaires polonais dans l’armée française : deux de ses fils en âge s’y engagent alors et meurent pour la France, devant Arras, le 9 mai 1915.

En août 1917, l’armée polonaise, dite armée Haller, s’organise : Stéphane Rejer s’occupe de sa création et est chargé à cet effet de mission aux États-Unis.

En novembre 1918, lors de la défaite allemande, il reste en France pour s’occuper de ses nombreux compatriotes que les circonstances ont fait venir ou rester en France. En 1923, il réalisait enfin l’un de ses rêves en créant l’Union des sociétés polonaises en France, dont il assurera la présidence effective à Lille pendant de nombreuses années ».

Cet article est extrait d’un article de journal du 1er mai 1940.